22.09.2015
En préambule, je voulais préciser qu’en tant qu’ancien constructeur de machines dans l’industrie, je suis extrêmement sensible à l’évolution de toutes les technologies. Je considère que ces évolutions et ces développements sont importants et nécessaires, en particulier dans le domaine médical, puisque les patients en sont les premiers bénéficiaires.
De plus, s’il y a un domaine dans lequel je prête une attention toute particulière, c’est bel et bien la question de la maîtrise des coûts de notre système de santé. Le développement de nouvelles technologies médicales est reconnu comme un des principaux facteurs explicatifs de l’augmentation des coûts de la santé, et en particulier du coût des hospitalisations. Je constate que l’EMPD sur lequel nous devons nous prononcer est un outil supplémentaire qui nous permettra de maîtriser ces coûts, notamment par une limitation de la surconsommation, tout en offrant la possibilité aux centres d’imageries de renouveler leur parc d’équipements médico-techniques lourds en adéquation avec les progrès technologiques.
En outre, il sera toujours possible d’installer de nouveaux équipements, notamment dans des régions peu dotées actuellement. Ces nouvelles installations devront simplement faire l’objet d’une autorisation délivrée par une commission cantonale d’évaluation, nommée par le Conseil d’Etat.
Ce décret et les dispositions nouvelles qu’il met en vigueur sont valables pour une durée limitée de 5 ans. Ce laps de temps rendra possible une évaluation de son efficacité. N’oublions pas qu’en comparaison intercantonale, le canton de Vaud présente un taux d’équipements lourds bien au-dessus de la moyenne. Il est donc urgent de prendre des mesures pour optimiser la coordination cantonale en matière d’acquisition d’équipements lourds. |