CONSEIL COMMUNAL DE VEVEY
Comptes 2015

Intervention au Conseil communal de Vevey du 16 juin 2016

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Municipaux,
Chers Collègues,

La météo de cette dernière semaine n’a pas laissé apparaître le moindre espoir d’ensoleillement. Je vous rassure, il en est de même pour les comptes communaux. Là où notre ville a essuyé un déluge de gouttes d’eau, j’ai quant à moi essuyé de nombreuses larmes à la suite de la lecture de ces résultats financiers, toujours aussi maussades. Je constate que cela fait maintenant 10 ans que je mets en garde les autorités de la tempête financière qui allait se présenter à nous si nous devions continuer dans la voie du socialisme sans issue. A coups d’amendements et de propositions faites aussi bien en commission des finances qu’en séance plénière, j’ai tenté d’éclaircir le ciel de nos comptes. Systématiquement, la gauche heureuse et une partie de la droite peureuse s’y sont opposées. Les Veveysans en paient le prix fort aujourd’hui.

Force est de constater que la Municipalité n’a pas du tout atteint ses objectifs en matière d’assainissement des finances selon l’étude Budget Base Zéro (BBZ). Bien au contraire, elle s’est obstinée à solliciter le portemonnaie des citoyens et à ignorer les nécessaires économies structurelles à réaliser, en particulier à réduire son train de vie dispendieux. La dette se monte à 199 millions et le déficit à 1.7 million. La gauche au pouvoir a doublé la dette en 10 ans ! Vevey se targue d’être la deuxième ville vaudoise à dépenser le plus pour la culture ; elle a seulement oublié d’investir dans ce qui était le plus urgent : nos fontaines historiques ne tiennent plus debout, dont certaines ne passeraient plus l’hiver selon la Municipalité, l’état de nos routes met à rude l’épreuve les suspensions de vos véhicules et les fesses des cyclistes, le patrimoine communal tombe en déliquescence.

Malgré un autofinancement plutôt positif cette année, il ne faut pas se laisser berner par des hypothétiques lendemains qui chantent. Un bon gestionnaire doit conserver une vue d’ensemble sur au moins 10 ans. L’analyse financière montre que la moyenne sur 10 ans de la marge d’autofinancement des investissements ne devrait pas être inférieure à 80 %. Cette moyenne est en chute libre pour se situer à 59.2 %. Si l’on prend la moyenne sur 5 ans, on tombe à 31.0 % !

J’espère que la nouvelle Municipalité, moins à gauche sur le papier, prenne des mesures strictes pour que notre ville retrouve un équilibre budgétaire qui tienne compte de sa fierté à être une ville d’image et de culture, sans pour autant ponctionner davantage les contribuables ni délaisser ses tâches régaliennes que sont la sécurité, la propreté et l’entretien des routes et du patrimoine. Avant d’être une belle image pour les visiteurs, Vevey se doit d’être une belle réalité pour ses habitants.
Comptes 2014

Intervention au Conseil communal de Vevey du 25 juin 2015

Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les municipaux,
Chers Collègues,

Je suis consterné par l’autosatisfaction exprimée par la Municipalité quant au partiel rééquilibrage des comptes communaux qui ne semblerait pas être partagée par une bonne partie de la population, qui a le désagréable sentiment de crouler sous le poids des taxes et impôts. En effet, cette amélioration des finances s’est réalisée sur le dos et le portemonnaie des contribuables. Lorsqu’on analyse attentivement les comptes, on s’aperçoit que les braves moutons veveysans ont été plus tondus que d’habitude :

Taxe sur les déchets :                                    + 1.4 million
Recettes tarifs horaires de stationnement :   + 27'000.-
Recettes des parcomètres :                           + 655'000.-
Redevances pour macarons :                        + 138'000.-
Amendes de stationnement :                         + 25'000.-

Sur la base de ces éléments, on arrive à une augmentation des taxes de 2'245'000.-, soit 115.- par habitant.

En outre, les comptes sont au bénéfice d’un retour positif de 0.7 point d’impôt, dû à l’introduction de la Loi sur l’organisation policière.

J’en viens maintenant à l’examen de quelques ratios d’analyse financière habituellement pratiqués pour évaluer les capacités financières des communes. Plusieurs d’entre-eux, et non des moindres, présentent des résultats plutôt inquiétants :

  • La quote-part de la marge d’autofinancement sur les revenus de fonctionnement n’est que de 7.2 %, alors qu’elle devrait idéalement être minimum de 20 %. On est en insuffisance.
  • La marge d’autofinancement des investissements est elle aussi insuffisante : 47.5 %, alors qu’il faudrait viser 80 % au minimum.

En conclusion, si la ville de Vevey n’avait pas pu compter sur des augmentations de taxes et d’amendes, nos comptes ne présenteraient en réalité pas un bénéfice de 594'862.-, mais plutôt un déficit de 1.65 millions, sans tenir compte des revenus extraordinaires et aléatoires.

Le thème de la décroissance semble être très à la mode ces temps-ci. Si la majorité de la Municipalité souhaite faire de la décroissance son prochain cheval de bataille, j’espère qu’il s’agira de faire décroître les taxes et les impôts qui grèvent le portemonnaie et le moral des Veveysans…
Vevey, Ville d'image ?

Intervention au Conseil communal de Vevey du 11 mars 2015

Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les conseillers,

En préambule, je tiens à affirmer devant vous ce soir que je suis partisan d’une ville dynamique, vivante et accueillante pour les touristes. Depuis l’’âge de 6 ans, j’ai été attiré par la beauté des paysages, la qualité de vie et l’animation de Vevey. Notre ville est un joyau inestimable et c’est à nous qu’il incombe de le faire resplendir. En ma qualité d’ancien dirigeant d’une troupe de théâtre, je n’hésite pas à me définir comme un ami de la culture et surtout comme un partisan d’une politique culturelle responsable.

En conséquence, j’estime que notre objectif doit être de favoriser et promouvoir la visite de personnes vraiment intéressées par la culture. Or aujourd’hui, au travers d’activités entièrement gratuites, la commune a davantage tendance à goberger et remplir les verres de pique-assiettes assoiffés plutôt que de valoriser son patrimoine culturel. C’est pourquoi je propose que l’accès à ces animations culturelles ne fasse plus l’objet d’une totale gratuité, ceci afin de responsabiliser davantage les amateurs de culture.

Le festival Vevey, Ville d’images est une manifestation beaucoup trop coûteuse pour les Veveysans, qui passent à la caisse à trois reprises pour en assurer le financement :

  1. une première fois au travers des subsides communaux, à hauteur de plus de CHF 525'000.-
  2. une seconde fois par des subventions cantonales, financées par les impôts cantonaux pour CHF 270'000.-
  3. une troisième fois par des participations du Fonds culturel Riviera, pour CHF 160'000.-

La gestion de ce festival ne s’inscrit pas dans une cohérence vis-à-vis d’une politique culturelle encourageant la responsabilité. De plus, vous n’êtes pas sans savoir que la situation financière de la ville de Vevey ne nous permet pas de dépenser les deniers publics de manière déraisonnable, loin de là.

Enfin, le groupe UDC a déjà eu l’occasion de s’entretenir avec M. Fellay, chef du projet « Enjoy Vevey » et encourage la réalisation de cette démarche qui prévoit des mesures pertinentes et judicieuses.

Le groupe UDC est favorable au transfert budgétaire visant l’autonomisation de la Fondation Vevey, Ville d’images, mais s’abstiendra sur les conclusions du rapport. Je renonce à déposer un amendement sur le point 2 des conclusions étant donné le résultat de cette proposition en commission des finances et en commission ad hoc.
Plafond d'endettement

Intervention au Conseil communal de Vevey du 11 mars 2015

Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les conseillers,

Nous nous trouvons aujourd’hui malheureusement dans la situation apocalyptique que j’ai décrite à de nombreuses reprises dans cette assemblée. Depuis des années, Vevey vit largement au-dessus de ses moyens. Il serait temps de rappeler à la Municipalité qu’un plafond d’endettement est un garde-fou et non un objectif à atteindre le plus vite possible ! N’oublions pas que jadis la commune a déjà été mise sous tutelle et il est à se demander s’il ne serait pas judicieux de faire à nouveau appel à des tuteurs inspirés.

A cause d’une gestion budgétaire trop dispendieuse, voire complètement catastrophique et d’une absence de plan financier à long terme, la Municipalité a démontré qu’elle n’était pas capable de répondre durablement aux défis qui attendent notre belle ville. Nous avons hélas pris la mauvaise habitude de faire chauffer la carte de crédit de nos enfants. Et je n’ose même pas penser au cataclysme que la dette peut provoquer à nos finances le jour où les taux d’intérêts, exceptionnellement bas à l’heure actuelle, prendront l’ascenseur !

En conclusion, je reste fidèle à mon credo, qui était également celui du camarade socialiste Otto Stich, ancien conseiller fédéral : « on ne peut pas dépenser plus que ce que l’on encaisse, et si les gens ne veulent pas comprendre, il faut leur répéter de multiples fois jusqu’à ce qu’ils comprennent. »

Le groupe UDC ne peut en aucun cas accepter l’augmentation suicidaire du plafond d’endettement et s’engage d’ores et déjà à lancer le référendum en cas d’acceptation par le plénum.

Budget 2014, suite et fin

Intervention au Conseil communal de Vevey du 30 janvier 2014

Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs,
Chers Collègues,

Je suis consterné !

Je constate avec regret que la Municipalité se moque ouvertement du Conseil communal ! Elle ose carrément revenir devant le Conseil avec un nouveau budget pour lequel aucun effort n’a été entrepris pour réaliser des économies et réduire les charges gargantuesques de notre administration communale.

Comme je l’avais exprimé lors de la dernière séance, la seule chose que la Municipalité fait, c’est d’attendre patiemment l’arrivée de nouvelles recettes. Il est donc trop facile d’ajouter au budget Fr. 800'000.- de recettes supplémentaires, sans effectuer la moindre mesure d’économie sur les dépenses. C’est tout simplement inacceptable !

En outre, j’ai étudié attentivement l’audit intitulé « Budget Base Zéro ». « Zéro », c’est à peu près la valeur informative de ce rapport… J’ai remarqué que la commune a gaspillé plus de Fr. 45'000.- pour réaliser des calculs d’épiciers sans toucher au cœur du problème, c’est-à-dire les charges structurelles et les possibilités d’économies d’échelle. A ce propos, je vous rappelle que l’année dernière, j’ai notamment déposé un postulat demandant le regroupement des services de l’administration communale dans le bâtiment de l’ex-EPA, ceci afin de réduire sensiblement certains frais de fonctionnement. Dommage que la presse n’ait pas estimé nécessaire d’en faire mention dans ses colonnes ; les citoyens auraient ainsi pu se rendre compte des économies à-côté desquelles nous sommes passés…

Si on observe le plan d’investissement actualisé, on s’aperçoit que le plafond d’endettement sera nettement dépassé à la fin de la législature. Ce plafond devra donc être relevé. Bel héritage ainsi légué aux générations futures et magnifique performance de la majorité rose-rouge-verte !

En conséquence, le groupe UDC ne peut évidemment pas entrer en matière sur ce qu’il est désormais convenu d’appeler une « mascarade ». J’invite les conseillères et conseillers communaux à en faire de même.

Budget 2014

Intervention au Conseil communal de Vevey du 5 décembre 2013

Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs,
Chers Collègues,

En préambule de l’examen de ce budget 2014, le groupe UDC est profondément choqué par le manque flagrant de transparence de la Municipalité. En effet, cette dernière, en plus de donner des explications parfois très floues, a refusé de transmettre à la commission des finances les conclusions du rapport d’expertise pour la démarche « Budget Base Zéro » que j’ai demandé à trois reprises et dont on a remis à la commission que des annexes illustrant parfaitement l’usine à gaz et l’atelier de sculpture sur nuage qui étaient en cours d’élaboration. A la lecture de ces éléments, je constate que d’une part on n’apprend rien de nouveau par rapport aux mesures permettant d’équilibre un budget et que d’autre part la Municipalité veut maintenir coûte que coûte sa politique d’Etat-Providence en refusant de prendre ses responsabilités et d’avoir le courage d’opérer des économies structurelles. L’option de la Municipalité est d’attendre oisivement que des recettes fiscales nouvelles viennent remplir les caisses comme conséquences des nouvelles constructions en cours. On ne peut tout simplement pas se le permettre.

Je tiens à vous rendre attentifs sur le déficit budgétaire qui nous est proposé ici. Après examen attentif, on s’aperçoit qu’il ne reflète pas le déficit réel structurel et chronique qui affecte notre commune. Celui-ci est enjolivé par des recettes ponctuelles et des écritures comptables :

Premièrement, au déficit de Fr. 4'240'800.-, il faudrait ajouter la taxe aux sacs qui constitue de facto un nouvel impôt déguisé, soit environ Fr. 1'200'000.-.

Deuxièmement, la nouvelle répartition des charges entre le canton et les communes adoptée par le Grand Conseil après négociations entre l’Union des Communes vaudoises et le Conseil d’Etat, fait bénéficier la ville de Vevey d’un montant de Fr. 1'230'000.- déjà intégré dans le budget 2014.

Troisièmement, la perception du solde du fonds de compensation des charges nouvelles suite à l’opération « SEVM/VMCV » nous rapportera exceptionnellement Fr. 1'000'000.-.

Finalement, on constate que notre déficit réel, indépendant de ces valeurs fluctuantes ou extraordinaires, s’élèverait ainsi à environ Fr. 7'700'000.-, soit presque le double. La situation est donc en train d’empirer dangereusement, à tel point que nous accusons un sérieux retard en matière d’investissements, notamment concernant certaines infrastructures, comme les routes.

En conclusion, le groupe UDC ne peut résolument pas accepter d’entrer en matière sur ce budget 2014 et vous invite, Mesdames et Messieurs, Chers Collègues, à faire de même.

Réponse municipale au postulat Riesen sur le "Local"

Intervention au Conseil communal de Vevey du 3 octobre 2013

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les membres de la Municipalité,
Chers Collègues,

Le groupe UDC remercie la Municipalité pour son préavis qui va manifestement dans la bonne direction en vue d’une réhabilitation de ce quartier et de la qualité de vie du voisinage. L’UDC soutient le préavis ainsi que l’amendement de la commission à l’art. 1.

Toutefois, conformément à la demande expresse mentionnée dans mon postulat, le groupe UDC exige que ce local soit fermé immédiatement, tant la situation continue d’y être infernale. Même les agents de police m’ont confié qu’ils commençaient sérieusement à en avoir ras-le-bol.

Le postulat étant un outil non-contraignant, je ne peux qu’inviter la Municipalité à prendre ses responsabilités, dans l’intérêt de tous. En revanche, je ne peux pas considérer qu’il s’agisse d’une réponse satisfaisante au vu de l’intitulé de mon postulat, qui demande expressément la fermeture immédiate du Local. Tant que cette association voudra continuer à sévir à Vevey, je considérerais que mon postulat n’est pas réglé.

En conséquence, je vous propose, par un amendement, de supprimer le point 5 des conclusions du rapport, ce dernier ne pouvant pas constituer une réponse acceptable à mon postulat.

Nouveau règlement sur la gestion des déchets

Intervention au Conseil communal de Vevey du 3 octobre 2013

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les membres de la Municipalité,
Chers Collègues,

Ce soir, nous allons voter notre nouveau règlement sur la gestion des déchets et l’introduction d’une taxe au sac couplée à une taxe forfaitaire annuelle. S’il l’on peut se réjouir de l’entrée en vigueur du principe du « pollueur-payeur », une hausse déguisée des prélèvements obligatoires est quant à elle beaucoup moins réjouissante.

En effet, la Municipalité, forte de son incroyable capacité à générer déficits et dettes, s’est bien gardée d’aborder le sujet d’une baisse des impôts correspondant à la valeur de la nouvelle taxe introduite. Elle n’a pas eu le courage de son homologue de St-Légier, qui a clairement et spontanément proposé à son Conseil communal une réduction de la fiscalité communale de 2 points. Cette position est du reste vivement recommandée par le Canton. Le syndic de St-Légier, M. Alain Bovay a dit dans LE REGIONAL du 25 septembre: « on ne peut pas sans arrêt demander plus d’argent aux contribuables parce qu’on a besoin d’argent. A nous de trouver aussi des moyens d’économies ».

Depuis des années, je conteste vigoureusement la politique d’arrosoir et de clientélisme de notre Municipalité, décidément peu encline à faire le moindre effort d’économies, avec la complicité coupable de la gauche de ce Conseil communal. Le débat et le vote du budget 2013 me restent en mémoire…

L’UDC est choquée du fait que la Municipalité profite de la révision forcée de notre politique de gestion des déchets pour sournoisement augmenter ses recettes. On n’équilibre pas des déficits structurels avec de nouvelles taxes et nouveaux impôts. La recette de la taxe et de la vente des sacs correspond à 2.7 points d’impôt supplémentaires. L’UDC exige que l’opération soit neutre pour la population.

Pour se donner une idée, j’ai cité un exemple à la commission des finances : un couple avec un revenu imposable de CHF 60'000.- verrait sa facture augmenter de 10 %, soit 7.3 points d’impôt. C’est considérable !

L’UDC s’engagera pour trouver un moyen de minimiser voire de gommer complètement l’impact de cette nouvelle taxe sur le portemonnaie des contribuables.

Comptes 2012

Intervention au Conseil communal de Vevey du 20 juin 2013

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Municipaux,
Chers Collègues,

En préambule, je voulais vous communiquer quelques résultats d’autres communes vaudoises :

  • Montreux : bénéfice de 2.2 mios, grâce à une maîtrise des charges administratives
  • Pully : bénéfice de 6.2 mios, revenus 137 mios, taux d’imposition de 65. Pully a su réagir sur de très mauvais résultats il y a quelques années, en ayant le courage de réorganiser son administration.
  • Yverdon : bénéfice de 405'000.-
  • Founex : annonce de baisse d’impôt pour 2014 de 61 à 57

Parlons un peu de Vevey, ou devrais-je dire, du désastre de Vevey. Depuis de nombreuses années, voire carrément depuis plusieurs législatures, vous m’avez entendu vous mettre en garde. Je voulais prévenir ce Conseil et notre Municipalité du désastre que la politique menée jusqu’à présent allait engendrer. A maintes et maintes reprises, j’ai tenté, en vain, de vous ouvrir les yeux, de vous faire prendre conscience qu’il n’était plus possible de dépenser plus que ce que l’on gagne.

Depuis longtemps, j’ai dénoncé une politique d’arrosoir, sans vision à long terme, qui est encore pratiquée aujourd’hui. J’avais prévu que par une telle politique, nous faisions fuir les bons contribuables. Nos recettes fiscales actuelles devraient être meilleures. En parallèle, j’ai proposé à de nombreuses reprises que l’on stoppe l’expansion continue et quasi incontrôlable de notre administration communale, ce que d’autres communes ont été capables de faire.

Lorsque je regarde les comptes 2012, je constate que la situation ne s’est pas améliorée par rapport à l’exercice 2011. En me basant sur les discussions du Conseil communal sur le budget 2013, je suis inquiet devant le manque de conscience des élus communaux.

Le déficit 2012 est annoncé à Fr. 4'289'697.-. Il faut y ajouter Fr. 451'500.- résultant de la vente des actions du train Vevey-Chexbres et le prélèvement sur la réserve du fonds de compensation des VMCV pour 2 millions. Notre véritable déficit est donc de Fr. 6'741'197.-

En examinant les comptes, on s’aperçoit que la Municipalité n’a rien entrepris pour maîtriser les charges. Exemples :

  • Réseau REVE : augmentation du déficit de Fr. 256'342.-
  • Subventions et aides diverses : augmentation de Fr. 94’185.-
  • Musée de l’appareil photographique : augmentation du déficit de Fr. 30'759.-
  • Musée des Beaux-Arts : augmentation du déficit de Fr. 210'041.-
  • Poste Autorités et Personnel : augmentation des charges de Fr. 1'330'318.-

Pour toutes ces raisons, le groupe UDC ne peut pas accepter ces comptes et accorder la décharge pour l’exercice 2012.

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